Entrer en maison de repos à Bruxelles ne signifie pas renoncer à ses droits. Au contraire, les résidents disposent d’un cadre juridique précis, défini à la fois au niveau régional (Commission communautaire commune de Bruxelles-Capitale) et fédéral. Pourtant, ces droits sont parfois mal connus ou partiellement appliqués.
Dans cet article, nous faisons le point sur les droits fondamentaux des personnes âgées vivant en maison de repos à Bruxelles, ainsi que sur les recours possibles en cas de non-respect.
Les droits des résidents sont encadrés par :
- La loi du 17 mars 2013 relative aux droits des patients
- Le décret relatif aux maisons de repos en région bruxelloise
- La charte des droits et libertés du résident, remise à toute nouvelle personne admise
Ces textes garantissent notamment la dignité, la liberté de choix, la vie privée, et la participation aux décisions concernant les soins et le cadre de vie.
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Droit | Description | Base légale |
---|---|---|
Droit au respect de la vie privée | Chambre individuelle, confidentialité des soins, courrier personnel | Loi sur les droits du patient |
Droit à l’information | Être informé de manière claire sur les soins, les frais, les services | Charte du résident |
Droit de participer aux décisions | Consentement éclairé, refus de certains traitements | Décret régional & loi fédérale |
Droit aux visites | Libre accès aux proches, sauf cas exceptionnels encadrés | Législation régionale |
Droit de recours | Plainte auprès du service médiation ou du SPF Santé | Règlement d’ordre intérieur + plateforme régionale |
Consultez notre annuaire des maisons de repos en Belgique
Dans toutes les maisons de repos à Bruxelles, la direction est tenue de remettre une charte écrite au moment de l’admission. Ce document doit :
- Présenter les droits fondamentaux du résident
- Expliquer les modalités de séjour et les conditions financières
- Détailler les voies de recours disponibles en cas de litige
Si un résident ou un proche estime qu’un droit n’a pas été respecté, plusieurs recours sont possibles :
Intervention du médiateur interne à l’établissement
Plainte auprès de l’administration bruxelloise compétente (Commission communautaire commune)
Saisine du SPF Santé publique, notamment si un droit médical a été bafoué
Appui du CPAS ou d’une organisation de défense des droits des aînés
Certaines situations, comme la démence, la dépendance ou l’isolement, nécessitent une vigilance particulière. Les maisons de repos ont l’obligation d’adapter leur communication, de respecter les souhaits anticipés du résident (directives anticipées), et de garantir un cadre de vie respectueux jusqu’à la fin de vie.
Oui. Le consentement libre et éclairé est un droit fondamental, sauf en cas d’urgence vitale ou d’incapacité à exprimer une volonté (avec représentant légal désigné).
Uniquement pour des raisons exceptionnelles : épidémie, sécurité, ou troubles graves du comportement. Les restrictions doivent être justifiées et temporaires.
Oui. Le résident garde le droit de consulter le médecin de son choix, même en maison de repos.
Il est conseillé de signaler immédiatement les faits au personnel de direction, puis au service médiation. En cas de persistance, un signalement externe est possible.
Oui. Des services comme le service bruxellois de médiation pour les aînés, ou les bureaux de plaintes des CPAS, peuvent accompagner les familles.
Nos conseillers vous orientent gratuitement vers des établissements adaptés à votre état de santé, votre budget et votre région en Belgique.
Appelez-nous au 02 318 04 78 pour une recherche personnalisée.
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