Peut-on continuer à fumer en maison de repos ?

Catégorie Réponses aux questions des seniors

Peut-on continuer à fumer en maison de repos ?

En Belgique, les maisons de repos accueillent des personnes âgées aux profils variés, y compris des résidents fumeurs. La question du tabac en établissement soulève des enjeux sanitaires, éthiques et réglementaires. Entre droit au respect de la liberté individuelle et nécessité de protéger la collectivité, quelles sont les règles en vigueur ? Existe-t-il des espaces fumeurs ? Et comment les établissements accompagnent-ils les résidents vers un éventuel sevrage tabagique ?

Le cadre légal : entre respect des libertés et protection collective

Depuis la loi de 2009 interdisant de fumer dans les lieux publics fermés, les maisons de repos ont dû adapter leurs pratiques. Toutefois, les résidents sont considérés comme chez eux, ce qui justifie certains aménagements. Chaque maison de repos peut définir ses propres règles dans son règlement d’ordre intérieur, dans les limites imposées par la législation fédérale et régionale.

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Selon les directives actuelles :

- Il est interdit de fumer dans les parties communes (salles de repas, couloirs, salons, etc.)
- Les chambres peuvent autoriser la cigarette sous certaines conditions, en l’absence d’oxygène médical et avec ventilation adéquate
- Des espaces fumeurs peuvent être aménagés à l’extérieur ou dans une pièce dédiée et isolée

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Règles de tabagisme en maison de repos

Lieu	Fumer autorisé ?	Conditions
Parties communes	Non	Interdiction légale absolue
Chambre individuelle	Parfois	Selon le règlement, absence d’oxygène, accord médical
Espace extérieur	Oui	Zone clairement délimitée avec cendriers et signalisation
Zone fumeur intérieure	Oui	Ventilation spécifique, pièce séparée, interdite au personnel

L’accompagnement au sevrage tabagique

Certaines maisons de repos intègrent une prise en charge du tabagisme dans leur projet thérapeutique. Sans être obligatoire, le soutien à l’arrêt du tabac peut être proposé : par l’infirmier référent, par un tabacologue intervenant ponctuellement et par le médecin traitant, qui peut prescrire substituts nicotiniques ou séances de soutien.

Les aides disponibles incluent : Patchs ou gommes à la nicotine, thérapies cognitivo-comportementales et activités de relaxation pour canaliser l’envie.

Le sevrage est toujours volontaire et nécessite le consentement éclairé du résident. Il ne peut être imposé, sauf indication médicale urgente (ex. : pathologie respiratoire grave).

FAQ – Fumer en maison de repos en Belgique

Puis-je choisir une maison de repos qui accepte les fumeurs ?

Oui. Chaque établissement fixe ses propres règles. Il est donc important de vérifier en amont la politique tabac dans le règlement d’ordre intérieur.

Les proches peuvent-ils fumer lors des visites ?

Uniquement dans les zones prévues à cet effet. Il est strictement interdit de fumer dans les chambres ou dans les espaces communs lors des visites.

Une maison de repos peut-elle interdire totalement de fumer ?

Oui, certaines maisons dites "non-fumeurs" refusent toute consommation de tabac, même dans les chambres. Cela doit être clairement mentionné au contrat.

Puis-je avoir de l’aide pour arrêter de fumer une fois en maison de repos ?

Oui, de nombreuses structures proposent un accompagnement au sevrage, parfois en lien avec l’INAMI ou des associations de santé publique.

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