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Bien-vivre et préserver sa santé après 60 ans
Chez les personnes âgées, il n’est pas rare de constater une perte d’énergie, des oublis ou un retrait social. Mais comment distinguer un début de maladie d’Alzheimer d’une dépression sénile ? Ces deux pathologies peuvent présenter des symptômes similaires, mais les mécanismes, traitements et évolutions sont très différents.
Un diagnostic précis est essentiel pour adapter l’accompagnement, éviter des erreurs médicales, et orienter vers des structures adaptées comme les maisons de repos avec unité Alzheimer ou les dispositifs de soutien psychologique.
L’Alzheimer est une maladie neurodégénérative progressive, tandis que la dépression sénile est un trouble de l’humeur réversible, souvent lié à l’isolement, aux pertes de repères ou aux événements de vie (deuil, retraite, maladies).
Si les deux peuvent se traduire par une perte d’intérêt, des troubles cognitifs ou un repli sur soi, les causes et l’évolution sont radicalement différentes.
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Critère | Alzheimer | Dépression sénile |
---|---|---|
Début des symptômes | Progressif, insidieux | Brutal ou après un événement |
Perte de mémoire | Souvent niée par le patient | Souvent reconnue et exagérée |
Humeur | Variable, anxiété fréquente | Tristesse marquée, apathie |
Orientation | Désorientation dans le temps et l’espace | Orientation globalement préservée |
Langage | Pauvreté du vocabulaire, troubles de compréhension | Discours ralenti mais cohérent |
Réversibilité | Irréversible, évolutif | Réversible avec traitement |
Consultez notre annuaire des maisons de repos en Belgique
Les proches et même certains professionnels peuvent passer à côté d’une dépression masquée, surtout lorsque les symptômes ressemblent à ceux d’un trouble cognitif. À l’inverse, une maladie d’Alzheimer débutante peut être interprétée à tort comme un simple épisode dépressif lié à l’ennui ou à l’isolement.
D'où l'importance de :
- Faire un bilan gériatrique ou neuropsychologique complet
- Impliquer le médecin traitant, voire un neurologue ou un gériatre
- Observer l’évolution des symptômes dans le temps
L’entrée en maison de repos peut être motivée par des signes d’Alzheimer… ou par un épuisement lié à une dépression mal prise en charge. Dans les deux cas, une structure adaptée peut améliorer la qualité de vie :
- Les maisons de repos avec accompagnement psychologique ou ergothérapie
- Les établissements spécialisés dans les troubles cognitifs
- Le suivi de la médication et la coordination avec les spécialistes
Avant toute décision, un accompagnement personnalisé est recommandé pour faire le point.
Vous avez un doute sur la situation d’un proche ? Vous hésitez entre un soutien à domicile ou une entrée en établissement ?
Nos conseillers vous aident gratuitement à :
La dépression survient souvent brutalement et est reconnue par la personne. L’Alzheimer évolue lentement, avec des troubles de mémoire niés et une désorientation croissante.
Oui, ces deux troubles peuvent coexister. Il est donc essentiel d’évaluer les deux dimensions avec un professionnel.
Un médecin généraliste, un gériatre ou un neurologue peuvent prescrire un bilan et orienter vers un traitement ou un établissement.
Oui, cela s’appelle une pseudodémence dépressive. Avec un traitement adapté, les troubles cognitifs peuvent disparaître.
Cela dépend du niveau d’autonomie. Une résidence avec soutien psychologique ou spécialisé peut être bénéfique selon le diagnostic.
Nos conseillers vous orientent gratuitement vers des établissements adaptés à votre état de santé, votre budget et votre région en Belgique.
Appelez-nous au 02 318 04 78 pour une recherche personnalisée.
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