Le 11 avril dernier, nous avons célébré une nouvelle Journée mondiale de la maladie de Parkinson. A cette occasion, une attention particulière est accordée dans le monde entier à cette maladie. Le 11 avril symbolise en effet l’anniversaire du médecin anglais James Parkinson (1755-1824), qui fut le premier à décrire les symptômes de la maladie. La Journée mondiale de la maladie de Parkinson représente un moment idéal de réflexion pour nous focaliser sur les opportunités qu'un patient atteint de la maladie de Parkinson a, malgré ses limites, comme le sport, par exemple, un excellent moyen de se changer les idées, de se réconcilier avec son corps et de travailler ses mouvements.
La maladie de Parkinson est un trouble du mouvement. Les mouvements automatiques deviennent plus lents, plus petits et fonctionnent de moins en moins facilement. Plus le mouvement est complexe, plus il finira par devenir difficile. Pourtant, l'exercice est un très bon moyen de ralentir et de contrôler la maladie. En effet, l'exercice stimule la production de dopamine dans le cerveau. La dopamine est précisément la substance dont le corps a besoin pour contrôler les muscles du mouvement et qui fait défaut chez les malades de Parkinson. Pour cette raison, il est très bon et important pour les personnes atteintes de cette maladie de faire ou de continuer à faire de l'exercice.
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Lieu | Caractéristiques | Avantages pour les patients Parkinson |
---|---|---|
À domicile | Exercices simples : étirements, marche en ligne, renforcement léger. | Accessible à tout moment, sécurité du cadre familier, autonomie. |
Clubs sportifs spécialisés | Cours adaptés encadrés par des coachs formés aux pathologies. | Stimulation sociale, suivi régulier, motivation collective. |
Maisons de repos & centres de soins | Programmes collectifs adaptés aux seniors atteints de Parkinson. | Encadrement médical, environnement sécurisé, exercices variés. |
Plein air | Marche rapide, randonnée douce, jardinage actif. | Améliore l’humeur, oxygénation, contact avec la nature. |
Centres de rééducation | Kinésithérapie, ergothérapie, programmes sur-mesure. | Suivi individualisé, progression mesurée, prévention des chutes. |
Le mouvement aide à réduire les symptômes moteurs et non moteurs de la maladie. Pensez aux problèmes d'équilibre et à la maniabilité réduite. Les patients peuvent également apprendre, à l'aide d'exercices spécifiques, comment éviter les chutes ou comment gérer des symptômes gênants tels que le «la rigidité». Ce symptôme conduit en effet le patient à se figer soudainement en marchant. Il s'arrête de bouger pendant un moment. De plus, l'exercice a une influence positive sur les symptômes courants de la maladie, tels que la constipation, les problèmes de sommeil et la dépression.
Malheureusement, la barrière à l'exercice est souvent élevée pour les parkinsoniens. Ils ont souvent peur ou ne sont pas motivés à faire de l'exercice en raison de handicaps moteurs et d’états dépressifs. C'est dommage, car il y a encore beaucoup d'activités sportives possibles : à la maison, à l'extérieur de la maison ou dans un établissement de soins à proximité. Des cours de formation spéciaux sont par exemple organisés pour les parkinsoniens dans les clubs sportifs et les maisons de repos et de soins.
Parmi un large panel de sports bénéfiques, en voici quelques-uns:
Type de sport | Description | Bénéfices pour les personnes atteintes de Parkinson |
---|---|---|
Marche rapide ou randonnée | Une activité physique simple qui aide à améliorer la coordination et l'équilibre. | Amélioration de l'équilibre, réduction du risque de chutes et augmentation de l'endurance. |
Tai Chi | Un art martial doux qui favorise l'équilibre, la posture et la relaxation. | Augmentation de la stabilité, réduction de la rigidité musculaire et amélioration de la souplesse. |
Yoga | Des postures et des étirements qui aident à améliorer la flexibilité et la force. | Réduction de la rigidité, amélioration de la mobilité et de la posture. |
Natation | Exercice à faible impact qui améliore la flexibilité et l'endurance. | Soulagement des douleurs articulaires, amélioration de la condition physique générale. |
Vélo | Exercice cardiovasculaire modéré qui aide à améliorer la force musculaire et l'endurance. | Renforcement des muscles, amélioration de la circulation et de l'endurance. |
Danse (comme la danse de salon ou le tango) | Activités physiques rythmées qui encouragent la coordination et l'expression corporelle. | Amélioration de la coordination, du rythme et de l'humeur. |
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Lors du choix d'une activité physique, il est important non seulement de trouver une façon sécurisée de faire de l'exercice, mais aussi de choisir une activité qui vous convient. Si vous n'aimez pas vraiment le sport que vous pratiquez, vous éprouverez davantage de difficultés à vous entraîner régulièrement et sur du long terme. Un physiothérapeute peut vous aider à trouver et à mettre en place un programme d'exercices adapté. Les maisons de repos organisent également de nombreuses activités pour que les résidents continuent de bouger. Le choix des activités prend souvent également en compte les possibilités et les limites des Parkinsoniens. .
Oui. L’activité physique régulière permet de ralentir la progression des symptômes moteurs, d’améliorer l’équilibre, la coordination, la mobilité et de maintenir l’autonomie plus longtemps.
Les exercices d’endurance (marche, vélo), de renforcement musculaire, d’étirements, de coordination (yoga, tai-chi), et les exercices aquatiques sont particulièrement efficaces et bien tolérés.
L’idéal est de pratiquer une activité modérée au moins trois fois par semaine. Même 30 minutes par jour d’activité adaptée peuvent avoir un effet positif sur les symptômes.
L’activité physique peut réduire l’anxiété, améliorer le sommeil, stimuler la mémoire et aider à lutter contre la dépression, qui touche fréquemment les personnes atteintes de Parkinson.
Oui. Il est conseillé d’avoir un avis médical et, si possible, de débuter l’activité encadré par un kinésithérapeute ou un coach formé aux pathologies neurologiques.
Oui, à condition que les exercices soient adaptés à leur condition physique et surveillés au début. L’encadrement et l’aménagement de l’environnement sont essentiels pour éviter les chutes.
Non. Le sport est un complément essentiel, mais ne remplace pas les traitements. Il aide à mieux gérer les symptômes et améliore la réponse globale au traitement médical.
Des exercices d’assouplissement, de renforcement léger, de coordination avec une balle, ou de marche en ligne droite sont facilement réalisables à la maison, avec ou sans assistance.
Oui. Certaines maisons de repos, centres de rééducation ou associations locales proposent des programmes adaptés, encadrés par des professionnels de santé ou du sport.
En proposant une activité plaisante, en fixant des objectifs simples, en intégrant le sport à la routine, et en favorisant les activités en groupe, plus stimulantes socialement.
Nos conseillers vous orientent gratuitement vers des établissements adaptés à votre état de santé, votre budget et votre région en Belgique.
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