L’union fait la force dans la recherche contre la maladie d’Alzheimer !


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L’union fait la force dans la recherche contre la maladie d’Alzheimer !
L’union fait la force dans la recherche contre la maladie d’Alzheimer !

Les 10 plus grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux viennent de signer un pacte de coopération au sujet de la recherche contre Alzheimer- et le diabète-  Voici une raison de plus d’espérer parvenir rapidement au développement d'une thérapie efficace, capable d'enrayer cette maladie neurodégénérative qui frappe actuellement 160 000 malades en Belgique, et 36 millions de personnes à travers le monde...

Cet espoir supplémentaire nous vient de l'Institut Américain de la Santé (NIH). Il vient d'annoncer ce mardi 4 février 2014, l'union des 10 géants de l'industrie pharmaceutique suivants :

Les deux rivaux américains Merck et Pfizer, AbbVie, Bristol-Myers Squibb, Biogen Idec,  Johnson & Johnson, Lilly, le britannique GlaxoSmithKline, le japonais Takeda et le français Sanofi.

Une coopération internationale avec un budget de 230 millions de dollars sur 5 ans.

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"Il faut unir nos forces pour mieux comprendre le puzzle complexe de ces maladies et accélérer notre capacité à apporter de nouveaux traitements aux patients", explique dans un communiqué le docteur Elias Zerhouni, en charge de la recherche et du développement pour le laboratoire français Sanofi. (Source: RTBF.be)

On note également la participation de huit Organisations Non Gouvernementales dans ce nouveau partenariat nommé AMP "Accelerating Medicines Partnership".

A savoir, l’Association American Diabetes, Lupus Foundation of America, Foundation for the NIH, Geoffrey Beene Foundation, PhRMA, Rheumatology Research Foundation, USAgainstAlzheimer’s.

Désormais, ces dix laboratoires pharmaceutiques ainsi que l'Institut Américain de la Santé (NIH) en charge de la recherche biomédicale, vont  partager leurs scientifiques respectifs et mettre en commun leurs bases de données.

De même, ils s'engagent à ne pas développer leur propre médicament à partir des découvertes obtenues dans le cadre de ce projet avant qu'elles n'aient été rendues publiques, conformément aux termes de l'accord signé.

Objectif : Identifier des biomarqueurs importants pour développer de nouvelles thérapies.

Une coopération qui s’imposait depuis longtemps tant les moyens requis sont fastidieux et les enjeux colossaux.

Ainsi, dernièrement le professeur Philippe Amouyel, directeur de recherche à l'INSERM et spécialiste d'Alzheimer, insistait sur l'urgence de mettre en commun toutes les compétences scientifiques à travers le monde.

Parlant de "coopération" et non de "compétition". Il expliquait que chaque essai coûte entre 200 et 600 millions d'euros. Or actuellement, une centaine d'essais sont en cours.*

De son côté, le professeur Francis S. Collins, directeur du NIH résume clairement la situation qui prévaut sur le plan international dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer :

 «Aujourd’hui, nous investissons beaucoup de temps et d’argent dans des approches qui nous conduisent régulièrement à l’échec alors que les patients et les familles attendent.»  Avant de conclure à juste titre : "Il est temps pour nous d’adopter de nouvelles approches et de travailler ensemble pour augmenter nos chances de succès ».

Facteurs clés pour la recherche

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FacteurImportanceExemple
Partage des données Accélère les découvertes Bases de données collaboratives
Innovations technologiques Améliore le diagnostic Imagerie cérébrale avancée
Participation des patients Valide les approches thérapeutiques Essais cliniques internationaux

FAQ:

Pourquoi la collaboration est-elle essentielle dans la recherche contre Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est complexe. Les collaborations entre chercheurs, hôpitaux, laboratoires, institutions publiques et associations permettent de partager les données, d’unir les expertises et d’accélérer le développement de traitements innovants.

La Belgique participe-t-elle activement à la recherche internationale
Oui. La Belgique est engagée dans plusieurs projets européens et mondiaux sur la démence. Des universités, centres hospitaliers et instituts de recherche belges travaillent en réseau pour améliorer les connaissances sur la maladie.

Quels sont les axes prioritaires de la recherche actuelle
Les priorités incluent la détection précoce, la compréhension des mécanismes biologiques, le développement de médicaments ciblés, l’amélioration du diagnostic et la mise en place d’approches non médicamenteuses.

Comment les familles peuvent-elles contribuer à la recherche
En participant à des études cliniques, en répondant à des questionnaires ou en soutenant des campagnes de dons. Certaines familles acceptent également de partager des données médicales anonymisées pour faire avancer la recherche.

Quels rôles jouent les associations dans cette mobilisation
Les associations sensibilisent le public, financent certains projets de recherche, soutiennent les familles et facilitent le lien entre chercheurs et patients. Elles sont aussi un relais important pour diffuser les découvertes scientifiques.

Les maisons de repos sont-elles impliquées dans la recherche
Certaines maisons de repos collaborent avec des centres de recherche pour observer les effets des traitements, recueillir des données sur l’évolution de la maladie ou expérimenter de nouvelles approches thérapeutiques.

Existe-t-il des plateformes de recherche accessibles au public en Belgique
Oui. Des bases de données, plateformes cliniques et registres de patients sont disponibles pour les professionnels, mais certaines plateformes permettent aussi au public de s’informer ou de s’inscrire à des études.

La recherche belge bénéficie-t-elle de financements publics
Elle reçoit des soutiens des autorités régionales, fédérales et européennes. Des fonds privés, des fondations et des dons individuels viennent compléter ces apports pour financer les essais cliniques ou la recherche fondamentale.

Pourquoi parle-t-on d’un effort collectif contre la maladie d’Alzheimer
Parce que la lutte contre Alzheimer ne concerne pas uniquement les chercheurs : soignants, aidants, patients, pouvoirs publics et citoyens ont tous un rôle à jouer pour faire progresser la science et améliorer la qualité de vie des personnes touchées.

Comment suivre les avancées de la recherche en Belgique
En consultant les sites d’universités, de centres hospitaliers, d’associations spécialisées ou de projets collaboratifs belges et européens. Des bulletins d’information et conférences locales sont aussi régulièrement proposés.

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