Lorsqu’un proche est atteint de la maladie d’Alzheimer, la vie familiale se transforme progressivement. Les repères se déplacent, les gestes simples deviennent plus fragiles, et l’équilibre du quotidien demande plus d’attention, de patience et de présence. À Namur, de nombreuses familles vivent cette réalité, souvent avec le sentiment d’être seules alors que des ressources locales existent.
L’enjeu n’est pas seulement médical. Il est aussi émotionnel, social et organisationnel. Trouver du soutien permet à la fois d’améliorer la qualité de vie de la personne malade et de préserver l’énergie de ses proches.
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La maladie d’Alzheimer ne touche pas seulement la mémoire. Elle affecte l’orientation, le langage, l’organisation du quotidien, la perception du temps, et parfois les comportements.
Dans les premières étapes, la personne conserve souvent une certaine autonomie. Puis, progressivement, l’accompagnement devient plus constant.
À chaque étape, les familles ont besoin d’informations claires et de possibilités d’accompagnement ajustées, afin de ne pas porter seules l’ensemble de la charge.
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Plusieurs types de soutien existent à l’échelle locale :
L’objectif commun est de préserver le lien, la dignité et l’autonomie le plus longtemps possible.
| Ressource | Rôle | Pour qui ? | Avantage principal |
|---|---|---|---|
| Consultation mémoire | Diagnostic, suivi médical, conseils | Personne présentant troubles cognitifs | Comprendre la maladie et anticiper les besoins |
| Centre de jour | Accueil en journée avec activités adaptées | Personnes avec troubles modérés | Maintien des capacités + répit pour l’aidant |
| Aide et soins à domicile | Assistance au quotidien | Personnes vivant encore chez elles | Prolonger le maintien à domicile |
| Groupes de soutien aidants | Écoute, conseils, partage | Familles et proches aidants | Se sentir moins seul face à la maladie |
| Hébergement temporaire | Séjour de courte durée en sécurité | Personnes nécessitant encadrement continu | Prévenir l’épuisement des proches |
Les familles jouent un rôle central dans l’accompagnement de la personne malade. Or, ce rôle peut être éprouvant : fatigue émotionnelle, manque de temps, sentiment de culpabilité, isolement.
S’autoriser du répit est indispensable pour pouvoir continuer à accompagner sur la durée.
Recevoir de l’aide ne signifie pas « se décharger ». Cela permet de maintenir la relation dans la douceur, la présence, et la qualité.
La première étape est de consulter un médecin généraliste qui oriente ensuite vers une consultation mémoire ou un service spécialisé en neurologie ou gériatrie.
Oui, à condition que le centre soit adapté aux troubles cognitifs. Les activités sont réfléchies pour stimuler sans brusquer.
Aussi longtemps que la sécurité, la dignité et le bien-être de la personne sont garantis. L’aide à domicile et les séjours ponctuels facilitent le maintien à domicile.
L’encourager à demander du répit (accueil de jour, aide à domicile, hébergement temporaire) et à participer à des groupes de soutien spécialisés.
Nos conseillers vous orientent gratuitement vers des établissements adaptés à votre état de santé, votre budget et votre région en Belgique.
Appelez-nous au 02 318 04 78 pour une recherche personnalisée.
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