Troubles de la mémoire chez un proche : comment réagir dans le Brabant wallon ?

Reconnaître les premiers signes

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Certaines manifestations doivent alerter :

- Oublis fréquents dans les tâches du quotidien
- Difficultés à trouver ses mots ou à suivre une conversation
- Confusion dans le temps ou l’espace
- Répétition des mêmes questions à quelques minutes d’intervalle
- Irritabilité, anxiété, retrait social
- Difficulté à gérer son budget ou ses médicaments

Il ne s’agit pas forcément d’Alzheimer. De nombreux facteurs (fatigue, anxiété, carences, stress, médicaments) peuvent altérer la mémoire.

D’où l’importance d’une évaluation médicale.

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Comment réagir avec bienveillance ?

1. Observer sans dramatiser

Noter les comportements inhabituels aide à objectiver la situation.

2. Parler en douceur

Choisir un moment calme. Expliquer ses inquiétudes avec respect : « J’ai remarqué quelques changements, j’aimerais que nous en parlions ensemble. »

3. Consulter un médecin

Le médecin généraliste est le point d’entrée. Il pourra réaliser des tests ou orienter vers une consultation mémoire.

4. Maintenir la stimulation cognitive

Lecture, photos, jardinage, musique, marche, conversations : tout ce qui stimule doucement l’esprit est bénéfique.

5. Préserver l’autonomie

Encourager à faire ce que la personne peut encore faire seule. Aider sans remplacer.

Tableau des solutions d’accompagnement possibles

Le rôle essentiel des proches

Accompagner un proche atteint de troubles de la mémoire peut être éprouvant. S’accorder des pauses et demander de l’aide n’est pas un abandon, mais une preuve de soin.

- Ne pas porter seul la responsabilité
- Chercher du soutien émotionnel
- Se faire accompagner dans les démarches

Les aidants familiaux jouent un rôle central, mais ils ne doivent jamais s’épuiser.

FAQ – Questions fréquentes

Comment distinguer un oubli lié à l’âge d’un trouble plus sérieux ?

Si les oublis deviennent répétitifs, gênent la vie quotidienne ou s’accompagnent de confusion, une évaluation médicale est recommandée.

Doit-on parler de la maladie directement à la personne ?

Oui, mais avec douceur. Le respect de sa dignité est essentiel.

Peut-on agir avant le diagnostic définitif ?

Oui : sécuriser le logement, adapter les routines, encourager les activités cognitives et sociales.

Les troubles de la mémoire évoluent-ils toujours vers une démence ?

Non. Certains troubles peuvent être stabilisés ou améliorés, selon leur cause.

Face aux troubles de la mémoire, l’important est d’agir tôt, avec bienveillance, et sans précipitation. Observer, consulter, soutenir… Chaque étape compte pour préserver la qualité de vie du proche, mais aussi l’équilibre familial.

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