Troubles du comportement en maison de repos : quelles réponses ?


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Troubles du comportement en maison de repos : quelles réponses ?
Troubles du comportement en maison de repos : quelles réponses ?

En Belgique, de nombreuses familles sont confrontées à un défi délicat : gérer les troubles du comportement chez les personnes âgées en maison de repos. Agressivité, anxiété, refus de soins ou déambulation peuvent survenir, en particulier dans le cadre de maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou la démence à corps de Lewy.

Comment les établissements réagissent-ils ? Quelles sont les solutions mises en place pour assurer la sécurité et le bien-être de tous ? Cet article fait le point.

Qu’entend-on par troubles du comportement chez les personnes âgées ?

Les troubles du comportement regroupent l’ensemble des attitudes inadaptées ou perturbatrices liées à une altération cognitive, une douleur mal exprimée, un stress ou une pathologie psychiatrique.

Parmi les troubles fréquents en maison de repos :

- Agitation ou agressivité verbale/physique
- Désinhibition sociale
- Déambulation incessante
- Hallucinations ou idées délirantes
- Opposition aux soins
- Troubles du sommeil

Ces manifestations nécessitent une prise en charge spécifique, tant sur le plan médical que relationnel.

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Tableau des réponses apportées en maison de repos

TroubleRéponse du personnelObjectif
Agressivité Observation du déclencheur, intervention douce, adaptation de l’environnement Prévention de l’escalade, apaisement
Refus de soins Dialogue, respect du rythme du résident, médiation avec la famille Respect de la dignité, maintien du lien de confiance
Déambulation Sécurisation de l’espace, activité occupationnelle, surveillance discrète Prévenir les chutes, canaliser l’anxiété
Hallucinations Évaluation médicale, ajustement du traitement, accompagnement psychologique Réduire la détresse et l’isolement

Prise en charge non médicamenteuse : la priorité

Les maisons de repos privilégient une approche non médicamenteuse :

  1. Formation du personnel à la gestion des troubles
  2. Mise en place de routines rassurantes
  3. Activités thérapeutiques : musicothérapie, ateliers mémoire, médiation animale
  4. Implication des proches pour comprendre les habitudes de vie du résident

L’objectif est de réduire le recours aux neuroleptiques, sauf en cas de danger immédiat pour la personne ou pour autrui.

Et si les troubles s’aggravent ?

Si l’évolution est marquée, le résident peut être orienté vers :

- Une unité protégée au sein de la maison de repos
- Une maison de repos et de soins (MRS) avec encadrement médical renforcé
- Une structure hospitalière spécialisée (gériatrie, psychiatrie)

Consultez notre annuaire des maisons de repos en Belgique

Foire aux questions (FAQ)

Les troubles du comportement sont-ils toujours liés à Alzheimer ?

Non. Ils peuvent résulter d’une douleur, d’une infection, d’un isolement ou d’un changement brutal d’environnement.

Les familles sont-elles consultées ?

Oui, elles jouent un rôle central dans l’adaptation des soins et la compréhension du vécu du résident.

La contention est-elle autorisée ?

Uniquement en dernier recours, sous avis médical, et dans un cadre strictement réglementé.

Peut-on demander un transfert vers une structure plus adaptée ?

Oui. Une évaluation gériatrique peut être sollicitée pour identifier un lieu plus sécurisant.

Besoin d’aide pour trouver une maison de repos ?

Nos conseillers vous orientent gratuitement vers des établissements adaptés à votre état de santé, votre budget et votre région en Belgique.

Appelez-nous au 02 318 04 78 pour une recherche personnalisée.

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