Placer un parent en maison de repos est souvent une décision difficile, mêlant fatigue, inquiétude, nécessité… et bien souvent, culpabilité. En Belgique comme ailleurs, de nombreuses familles vivent ce moment avec un profond tiraillement : ai-je bien fait ? Aurait-il été possible de le garder à domicile ? Est-ce un abandon ? Ce sentiment, bien que courant, mérite d’être entendu, compris et dépassé.
Un choix souvent contraint, rarement égoïste
La majorité des placements en maison de repos surviennent lorsque la perte d’autonomie devient trop importante, que l’aide à domicile ne suffit plus, ou que les aidants familiaux s’épuisent. Il s’agit donc d’un choix de protection, et non d’abandon.
Placer un proche n’est pas un refus d’aider, c’est admettre ses limites et chercher la meilleure solution possible en fonction des circonstances : sécurité médicale, encadrement 24h/24, prévention des chutes, soins spécialisés (Alzheimer, Parkinson...).
Pourquoi ce sentiment de culpabilité ?
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Plusieurs facteurs renforcent cette sensation :
Pression sociale ou familiale : certains reprochent implicitement de « se débarrasser » du parent.
Image négative des maisons de repos : les stéréotypes (isolement, maltraitance…) renforcent la peur d’avoir mal choisi.
Attachement affectif : une rupture avec les habitudes de vie commune peut créer un vide ou une impression de trahison.
Transformer la culpabilité en accompagnement actif
Consultez notre annuaire des maisons de repos en Belgique
Il est possible de rester présent tout en ayant confié la prise en charge quotidienne à des professionnels :
- Maintenir les visites régulières, même courtes, permet de conserver le lien.
- Participer aux réunions avec l’équipe soignante aide à suivre l’évolution de la prise en charge.
- S’impliquer dans les activités, ou en proposer, donne au parent un sentiment d’attention et d’amour continu.
- Prendre soin de soi, pour ne pas s’épuiser davantage.
Tableau : Ressources pour accompagner un parent en maison de repos en Belgique
| Besoin | Ressource / Service | Utilité |
|---|---|---|
| Suivi émotionnel | Psychologue pour aidants | Apaiser la culpabilité, trouver un espace d’écoute |
| Information | Service social CPAS ou Retraite Plus | Comprendre les aides disponibles, se faire accompagner |
| Adaptation du parent | Équipe de la maison de repos | Échanger sur son intégration et son bien-être |
FAQ – Culpabilité maison de repos Belgique
Est-ce normal de se sentir coupable après avoir placé un parent ?
Oui, c’est un sentiment partagé par de nombreuses familles. Il n’indique pas une mauvaise décision mais un attachement fort.
Comment gérer la culpabilité au quotidien ?
En gardant le contact avec son parent, en se rappelant les raisons objectives du placement, et en recherchant du soutien (psychologue, groupes d’aidants…).
Est-ce un signe d’échec familial ?
Absolument pas. Prendre soin de son parent, c’est aussi savoir déléguer à un moment donné pour assurer sa sécurité et sa dignité.
Existe-t-il des aides en Belgique pour accompagner cette transition ?
Oui. Retraite Plus Belgique, entre autres, propose un accompagnement gratuit pour choisir l’établissement et faciliter le parcours des familles.
Besoin d’aide pour trouver une maison de repos ?
Nos conseillers vous orientent gratuitement vers des établissements adaptés à votre état de santé, votre budget et votre région en Belgique.
Appelez-nous au 02 318 04 78 pour une recherche personnalisée.
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