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Episodes de tremblements, gestes incontrolables et lenteur des mouvements...sont les symptômes de la maladie de Parkinson. Le point avec Retraite Plus:
La maladie de Parkinson fait partie de la famille des maladies neuro-dégénératives. Elle constitue avec la maladie d’Alzheimer l’une des plus courantes affections dégénératives du système nerveux.
Il s’agit d’une maladie d'évolution progressive qui concerne aujourd’hui près de 70 000 belges et 4 millions de personnes à travers le monde.
Médicalement parlant, il existe deux types de Parkinsonisme :
Comme évoqué précédemment, les neurones moteurs responsables des actions motrices, notre capacité à effectuer des mouvements, ont besoins de la dopamine pour bien fonctionner. La dopamine est fabriquée dans les cellules des noyaux gris centraux du cerveau. Si ces cellules sont détruites, elles ne peuvent plus produire de dopamine, ce qui provoque les symptômes de la maladie de Parkinson. Or, il semblerait que la destruction de ces cellules soit causée par une accumulation de protéines formant ce qu’on appelle des corps de Lewi.
Dans ce cas, les cellules responsables de la production de la dopamine ne sont pas détruites mais présentent un dysfonctionnement, on parle alors de Parkinsonisme secondaire. Cette forme de Parkinson est, la plupart de temps, due à une infection virale ou à une maladie propre au système nerveux induisant des dommages au niveau des cellules chargées de fabriquer la dopamine. Certains médicaments comme l'halopéridol peuvent provoquer de tels dommages.
D’évolution progressive, on reconnait la maladie de Parkinson à ses symptômes :
Ainsi, ne plus pouvoir tenir sa tasse de thé sans la renverser, avoir du mal à écrire, l’écriture devenant de plus en plus petite, ou des difficultés à se déplacer…toutes ces caractéristiques de la maladie de Parkinson ont un responsable : La dopamine ou, plus justement, le déficit en dopamine.
En effet, ce sont les neurones qui sécrètent la dopamine. Ce produit est nécessaire pour une bonne communication entre nos neurones, il permet le contrôle de nos mouvements. Or si les neurones s’amenuisent normalement avec le vieillissement, ce processus est considérablement accéléré et affecté par la maladie de Parkinson.
Plusieurs hypothèses sont émises sur les raisons de la maladie de Parkinson, même si l’on n’en connait pas la cause exacte :
Heureusement, il existe différents traitements et techniques de rééducation destinés à mieux vivre cette maladie et surtout à en réduire les manifestations…
On estime que la maladie débute 5 à 10 ans avant les premiers symptômes.
Les premiers signes de la maladie n’apparaissent qu’une fois que 70% à 80% des cellules produisant de la dopamine dysfonctionnent. De plus, la maladie de Parkinson ne comporte pas toujours des tremblements, et inversement certains tremblements de personnes âgées ne sont pas forcement liés à la maladie de Parkinson, bien qu’ils soient, à tort, souvent assimilés.
D’où la difficulté de poser un diagnostic précoce, d’autant qu’il n’existe pas de test ou d’examen médical pouvant confirmer ou infirmer l’existence de cette maladie avant que celle-ci en soit au stade clinique, c'est-à-dire au stade apparent.
De ce fait, tous les médecins s’accordent à dire que le diagnostic ne peut être posé qu'en présence d'au moins deux ou trois symptômes majeurs, tels que :
Chronique et évolutive, la maladie de Parkinson se poursuit par une période nommée « lune de miel». Les symptômes sont encore légers. Le traitement semble efficace, il y a peu d’effets secondaires.
La deuxième période appelée lune de miel est une période où la manifestation des symptômes de la maladie de Parkinson reste très modérée. La vie du malade peut encore continuer de façon normale. Très variable d’une personne à l’autre, cette période dure entre 3 et 8 ans selon les malades. Durant cette période, le corps répond de façon positive au traitement à base de dopaminergiques. Il y a très peu d’effets secondaires. Néanmoins, la maladie continue d’évoluer lentement.
La troisième période appelée période de fluctuations est une période d’aggravation évolutive des symptômes de la maladie de Parkinson. Durant cette période, le traitement dit "dopaminergique" perd de son efficacité et le malade souffre épisodiquement de problèmes moteurs.
Ces épisodes de fluctuations surviennent, dans 50% des cas, 6 ans après l’apparition des premiers signes de la maladie :
La dernière période est sans aucun doute la plus handicapante. Le malade évolue inexorablement vers la grabatisation. A ce stade là, les traitements ne sont plus efficaces.
Lors de cette période, l’aggravation des symptômes se poursuit de façon inexorable :
A ce stade là, le malade de Parkinson ne peut plus rester seul. Une assistance s’impose au jour le jour afin de l’aider dans les gestes essentiels : S’alimenter, s’habiller, se déplacer.
Parmi les différents traitements existants, on trouve:
La recherche médicale travaille activement à trouver des nouvelles pistes de traitement pour combattre la maladie de Parkinson.
Parmi elles :
•La thérapie génique : Elle consiste à introduire des gènes spécifiques dans les cellules des personnes malades de Parkinson.
•La culture des cellules souches : Une fois greffées dans le cerveau, ces cellules pourraient se différencier en neurones à dopamine.
•Les greffes de neurones
Pour aider les malades de Parkinson à mieux vivre leur maladie au jour le jour, la kinésithérapie et les séances de rééducation ont pour rôle de :
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