La perte cognitive, qu’elle soit due à la maladie d’Alzheimer, à une démence à corps de Lewy ou à une dégénérescence fronto-temporale, nécessite un accompagnement spécifique. En Belgique, de nombreuses maisons de repos proposent des unités ou des services adaptés, mais toutes ne se valent pas.
Comment faire le bon choix pour un proche atteint de troubles cognitifs ? Quels critères comparer ? Quels soins sont indispensables ? Cet article vous guide pas à pas.
Les personnes atteintes de troubles cognitifs ont des besoins particuliers : désorientation, troubles du comportement, perte d’autonomie, angoisse nocturne... Ces situations exigent :
Une maison de repos classique peut rapidement se révéler inadaptée.
Critère | Ce qu’il faut vérifier |
---|---|
Unité Alzheimer ou PASA | Présence d’un espace dédié aux troubles cognitifs |
Équipe médicale | Infirmiers, ergothérapeutes, psychologues formés aux démences |
Sécurité | Accès contrôlés, prévention des chutes, encadrement renforcé |
Approche non médicamenteuse | Stimulation cognitive, ateliers mémoire, musicothérapie |
Accompagnement des familles | Réunions régulières, communication ouverte sur l’évolution |
Avant de prendre une décision, posez des questions précises :
Le personnel est-il spécifiquement formé à la maladie d’Alzheimer ?
Existe-t-il un projet de soins personnalisé ?
Quelle est la routine quotidienne ?
Quel est le ratio personnel/résidents ?
L’établissement est-il équipé pour les cas de déambulation ?
Les maisons de repos avec unité Alzheimer peuvent coûter plus cher qu’un hébergement classique, en raison de :
- La présence de personnel formé en continu
- Les équipements de sécurité spécifiques
- Le suivi médical renforcé
Le tarif journalier en 2025 varie généralement entre 70 € et 110 € par jour selon la région et le niveau de soins.
Type d’hébergement | Prix moyen journalier (2025) |
---|---|
Maison de repos classique | 55 € – 85 € |
Maison de repos avec unité Alzheimer | 70 € – 110 € |
Oui. Plusieurs dispositifs peuvent soulager les familles :
Non. Tant que la personne peut rester à domicile avec un encadrement adapté, c’est envisageable. Mais dès qu’il y a mise en danger ou épuisement de l’aidant, un placement devient pertinent.
Oui, via la GRAPA, l’APA ou le CPAS, selon le niveau de dépendance et les ressources du résident.
Non. Certaines disposent d’unités spécialisées, d’autres non. D’où l’importance de bien se renseigner.
Il est conseillé de visiter, de poser des questions précises et de consulter l’avis des familles. L’accompagnement personnalisé est un bon indicateur.
Nos conseillers vous orientent gratuitement vers des établissements adaptés à votre état de santé, votre budget et votre région en Belgique.
Appelez-nous au 02 318 04 78 pour une recherche personnalisée.
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