La recherche contre la maladie d’Alzheimer progresse à grands pas


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La recherche contre la maladie d’Alzheimer progresse à grands pas
La recherche contre la maladie d’Alzheimer progresse à grands pas

Tandis qu’un médicament anti-Alzheimer prometteur serait sur le point de voir le jour, on avance également dans le diagnostic de la maladie...

En effet, les scientifiques ont désormais une bien meilleure connaissance de cette maladie neurodégénérative qui affecte 36 millions de personnes à travers le monde dont 160 000 malades en Belgique, et leurs approches thérapeutiques semblent de ce fait, plus efficaces…

L’objectif visé : Mettre au point une molécule capable d'enrayer la formation de plaques béta-amyloïde à l'intérieur du cerveau !

Ces plaques toxiques sont responsables de la dégénérescence cérébrale. Elles font l'objet de nombreuses recherches scientifiques internationales.

Récemment, par exemple, une équipe suisse expliquait sa satisfaction, dans Nature Communication, au sujet des résultats obtenus par l’école polytechnique fédérale de Lausanne :

"Cela fait plus d’une décennie que l’on tente de cibler la gamma-sécrétase pour soigner la maladie d’Alzheimer", confie Patrick Fraering, auteur principal et titulaire d’une chaire de neurosciences à l’école polytechnique fédérale de Lausanne. "Notre travail suggère que les molécules de la prochaine génération, en modulant plutôt qu’en inhibant l’enzyme, pourraient n’avoir que peu, voire pas d’effets secondaires." (Source: Agevillage)

Un enjeu considérable

Il s’agit de trouver le moyen radical pour bloquer le processus de formation de plaques bêta-amyloïde, caractéristiques de la maladie d'Alzheimer, avant que celles-ci ne viennent envahir des pans entiers du cerveau, entrainant peu à peu sa dégénérescence.

 Ainsi, pour y parvenir, l'équipe de chercheurs suisses a mis au point deux types de composés  ciblant l'activité de l'enzyme gamma-sécrétase, assurant le bon fonctionnement des neurones, afin d’empêcher que des plaques "toxiques" ne viennent s'agréger.

Jusqu’alors, personne n’y était encore parvenu. On se souvient qu’en 2010 des essais cliniques de phase III menés sur des patients avaient dû finalement être interrompus:

 "La molécule testée inhibait purement et simplement le fonctionnement de la gamma-sécrétase. Résultat : les patients avaient souffert de cancers de la peau et de graves saignements intestinaux."

A présent, le processus utilisé semble plus performant, puisqu’il n’entrainerait que très peu, voire pas du tout d’effets secondaires.

Ce qui demande, bien évidemment à être amplement confirmé !

Car on sait que la mise sur le marché d’un nouveau médicament, quel qu’il soit, doit subir des vérifications et des tests draconiens. Sans compter, l’aspect financier.

Dernièrement, le magazine Forbes publiait les chiffres suivants : Le coût moyen pour créer un nouveau médicament est de 5 milliards de dollars !

Et non plus la somme précédemment estimée d’un milliard d’euros :

«  Le coût se calcule aujourd’hui en se fondant sur la prise en compte du coût des échecs selon trois paramètres essentiels : le rapport entre le nombre de molécules identifiées dans la phase de découverte et le nombre de molécules enregistrées sur les principaux marchés /les montants investis/ le temps écoulé entre la prise de brevet pour la molécule et l’accès aux marchés remboursés».  (Source : Leem et Journal International de Médecine 21-08-2013).

Rappelant au passage que « seul 1 médicament sur 13 sera couronné de succès, tandis que 19 molécules sur 20 échouent dans leur phase de développement. »

De quoi rendre prudent tout un chacun…

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