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L'obésité protège t-elle de la démence et d’Alzheimer?

C'est ce que semblent indiquer les résultats d'une très sérieuse étude britannique parue dans la revue médicale The Lancet Diabetes and Endocrinology...

Les individus plutôt maigres sont les plus sujets à l’apparition de démences ou d’Alzheimer

Après avoir analysé pendant 20 ans, les données d’environ 2 millions de personnes d’un âge moyen de 55 ans et d’une corpulence normale, des chercheurs anglais affirment que les individus plutôt maigres pourraient être plus sujets à l’apparition de démences ou d’Alzheimer après un certain âge. Autrement dit :" les personnes les plus maigres présentent 34% de risques en plus de développer des démences (dont la maladie d’Alzheimer), que les personnes ayant un IMC normal, en surpoids ou obèse. Au contraire, un IMC supérieur à 40, soit un niveau d’obésité morbide, diminue les risques de démence de 29% par rapport à un IMC normal". Des résultats à prendre avec des pincettes car "de nombreux facteurs tels que le régime alimentaire, l'activité physique, la fragilité, les facteurs génétiques ou les modifications de poids liées à d'autres pathologies pourraient également jouer un rôle" comme l'explique le Dr Nawab Qizilbash, épidémiologiste.

La démence : définition

Le terme de démence englobe de nombreuses maladies ayant en commun un phénomène de perte des capacités cognitives et intellectuelles. On peut suspecter une démence classique ou une démence sénile dès lors que l'on parle d’une dégradation de la mémoire, de difficultés d’élocution et de troubles des fonctions exécutives. Maladie spectaculaire, s'il en est, la démence et les changements de personnalité qu'elle entraine chez les malades inquiète et effraie. Comment la prévenir? Quel est le rôle de l’entourage immédiat ? Comment prévenir l’apparition de la démence de façon plus pragmatique ? Même s’il n’existe pas de solutions miracles, la recherche médicale suggère régulièrement de nouvelles pistes qui valent la peine d’être étudiées …

Comment prévenir la maladie d'Alzheimer?

En consultant son médecin traitant régulièrement, en contrôlant son hypertension artérielle et en effectuant un bilan sanguin une fois par an. En cas de troubles, le médecin pourra ainsi établir un traitement adapté. On peut également s'efforcer le plus possible de réduire son stress quotidien: En, effet, la dépression, le stress et les chocs affectifs ne sont pas des éléments déclencheurs mais peuvent être des facteurs accélérateurs de la Maladie d'Alzheimer chez les personnes à risque.

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